Nous sommes à moins de deux semaines du premier tour des élections présidentielles et cinquante ans après l'instauration de la Ve République, les (petits et moyens) partis politiques n'ont toujours pas compris comment utiliser le mode du scrutin pour défendre leurs causes.
Pour rappel : Au deuxième tour ne sont admis que les deux candidants ayant obtenu le plus de voix au premier tour. Si l'on croit les sondages effectués, cinq candidats obtiendront plus de 10% des votes et les cinq autres se contenteront de moins de 2%. Tout en accordant le respect nécessaire à l'esprit olympique ("l'important, c'est de participer"), je ne vois pas l'utilité des cinq candidats très nettement distancés à vouloir participer au premier tour (à part si les sondages ne représentent pas les indécis comme moi-même). Ca n'a tout simplement pas de sens - ils feraient mieux d'investir leur temps et leur énergie dans les mandants qu'ils exercent déjà ! A quoi bon de recueillir 500 parainages d'élus pour de maigres 0.5% d'intentions de vote...
Les cinq ou six candidats sans chance d'être admis au second tour devraient dès maintenant se retirer de la course à la présidentielle et mobiliser leurs électeurs à voter pour un des quatre ou cinq candidats avec une chance réaliste de pouvoir passer au second tour.